La ministre de la Santé exclut tout doublement des franchises médicales et augmente l’objectif des dépenses d’assurance maladie

Ce 8 décembre, la déclaration de Stéphanie Rist, la ministre de la Santé, a marqué un tournant significatif dans la politique de santé actuelle : le gouvernement renonce au doublement des franchises médicales. Cette décision intervient alors que le vote sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 se profile à l’horizon. La ministre a ainsi renforcé son engagement en matière de financement santé.

Contexte et enjeux du doublement des franchises médicales

Les franchises médicales, montant déduit des remboursements de services tels que les consultations médicales ou les médicaments, oscillent entre 1 à 4 euros. Elles prennent également en compte des plafonds annuels de 50 euros par an. Initialement, le gouvernement espérait voir ces montants augmenter pour compenser un déficit budgétaire d’environ 22,5 milliards d’euros pour 2026. Pourtant, l’opposition s’est manifestée avec force, conduisant à cette renonciation.

• Franchises médicales : Montants de 1 à 4 euros
• Plafonds annuels : 50 euros par an
• Déficit prévu pour 2026 : 22,5 milliards d’euros

Répercussions de cette décision sur les dépenses d’assurance maladie

La renonciation au doublement des franchises s’accompagne d’une augmentation de l’objectif des dépenses d’assurance maladie, porté à +3 %, contre +2 % précédemment. Cette décision aimant permettre au gouvernement de répondre à la forte pression des parlementaires tout en appréhendant la nécessité de réguler les coûts sans aggraver la situation des patients. En effet, ce choix stratégique cherche à éviter un recul trop profond de l’accès aux soins.

• Augmentation de l’objectif des dépenses : +3 %
• Pression des parlementaires sur le gouvernement
• Équilibre entre régulation des coûts et accès aux soins

Conclusion sur les défis de la Sécurité sociale

La décision de la ministre, bien qu’impactante, révèle les difficultés persistantes auxquelles la Sécurité sociale se confronte. En cas de rejet du PLFSS, les prévisions indiquent que le déficit pourrait atteindre un niveau alarmant de 29 milliards d’euros. Le gouvernement espère donc qu’une majorité confortable se dégagera lors du vote, malgré le contexte difficile, en misant sur un budget qui, selon la ministre, serait préférable à un budget sans projet apparent.

Pour suivre de près ces évolutions, il est conseillé de consulter les analyses et les pronostics concernant le budget de la Sécu et le climat politique entourant la santé publique.

BFMTV – Doublement des franchises médicales exclu
Rédaction Media – Réforme santé
La Nouvelle République – Budget de la Sécu
Previssima – Soulagement pour les assurés
Libération – Retrait du doublement des franchises

Maeva Dupont